24 ans pour avoir sa chronique sur VisualMusic. Voilà ce qu’ a du attendre Tommy Stinson pour avoir l’honneur d’être chroniqué (… Je pense que les rôles doivent être inversés dans cette phrase). Le membre de The Replacements, ayant également officié dans Guns’N’Roses, a son groupe solo depuis 1993, date de la sortie de ce Friday Night is Killing Me.
Un album Replacementien
Cet album permet de retrouver le son si classieux de The Replacements sans versé dans le côté copie pâle qui n’apporte rien de supplémentaire. Tommy Stinson garde son âme dans cet album et impose sa patte. Oui, il a y a des sonorités de The Replacements mais bon quand on est un des fondateurs de ce groupe, quoi de plus normal. Ce n’est pas The Replacements qui ont influencé leur carrière et leur son mais plutôt l’inverse.
L’album conserve donc un son de rock « classique », non dans le sens d’un rock traditionnel parce que clairement, le rock de Tommy Stinson a un petit côté punk, libertin. Plutôt dans le sens où on a l’impression que ce son ne vieillira jamais. Il pourrait être sorti il y a 1 semaine (en fait c’est le cas pour leur nouvel album, également chroniqué prochainement) comme il y a 40 ans.
Gardons tout
Honnêtement rien n’est à jeté sur cet album. De l’ouverture « Never Aim to please » (et pourtant sans le vouloir Tommy, tu nous fais sacrément plaisir. Touché. Au cœur de la cible) jusqu’à l’ultime « First Steps« . La voix légèrement éraillée de Tommy Stinsons est parfaitement calquée sur ses rythmes lancinants (entrainant involontairement des mouvements de balancier au niveau du fessier lors des écoutes).
Gros coup de foudre pour « Loose Ends » dont le refrain donne simplement envie d’être repris à tue-tête, que l’on soit avec son casque dans un bureau ou bien au milieu de la fosse pendant un concert. La douce balade « Nothing » tranche avec la folle « Fast & Hard » où le chanteur passe dans la catégorie gueulard mais où les guitares sont à l’honneur.
Alors, est-ce l’attente de la soirée du Vendredi qui est insupportable ? Est-ce une soirée mémorablement drôle ? Je ne sais point mais avec Tommy Stinsons tout peut arriver un vendredi soir !