Malgré une période musicale compliquée en termes de live, VisualMusic a décidé de recenser par membre de l’équipe son best of de l’année. Mais on n’a pas oublié les copains de RSTLSS alors ayant écouté votre demande, kamarades, nous vous livrons nos impressions sur 2021.
Oublions 2021. PS : 2022 sera l’année du pâté.
Every Time I Die – Radical
Les darons. Neuvième album et neuvième branlée. Certains diront que c’est juste un nouvel album d’ETID avec tous les riffs prévisibles, que les morceaux sont interchangeables avec ceux des albums d’avant, qu’ils aillent se faire cuire le cul. Les mecs se renouvellent sans changer leur identité, approfondissent et allient parfaitement énergie, émotions, politique, featuring et cowbell. ETID, je t’aime, slay the rest.
Turnstile – Glow On
Les singles ont fait de mon été un souvenir impérissable et depuis je ponctue d’un ‘BOOM BOOM BOOM’ de TLC chaque micro victoire de ma vie. Il faut aimer la samba et les grands écarts stylistiques mais ce Glow On est un concentré de tubes. Trop punk pour les fans de pop, trop pop pour les fans de punk, ma vie résumée en un album.
Fiddlehead – Between The Richness
Comment j’ai pu passer à coté d’un groupe qui regroupait à la fois le chanteur de Have Heart et le guitariste de Basement ? God only knows. Du coup quand je suis tombé sur Fiddlehead cette année avec la sortie du tube solaire ‘Million Times’, j’ai instantanément accroché, même si la tendance est plus punk/emo que true hardcore.
Knocked Loose – A Tear in The Fabric Of Life
L’EP qui donne envie de casser des gueules. Lourd, incisif et malsain, tous les ingrédients de la recette « bagarre de qualité » sont bien présents. Pendant que Code Orange fait du Powerman 5000, voici les gars sûrs à qui il faut filer les clés du camion du hardcore.
New Favourite – Chasing Light
Conquis au premier break de batterie, New Favourite tient bien son nom. Du rock léché aux riffs accrocheurs et diablement entêtants, qui se joue des clichés en les jouant au moment ou personne ne s’y attend (de la cloche de Godspeed aux snaps de Demon), la fraicheur et l’élégance française au service du rock à l’anglaise.
Céleste – Des Torrents de Coups
Quelle branlée quand j’ai écouté ce morceau. Toute la noirceur de Celeste avec une prod folle et une touche encore plus mélancolique, un Celeste sous stéroïdes, mais des stéroïdes tristes. Un câlin de black metal / sludge / post-ce que tu veux, offert par la mort elle-même.
Pogo Car Crash Control – Aluminium
Inspiré par la sci-fi, teinté à la fois de hardcore voire de thrash avec un refrain chanté et catchy, Aluminium coche toutes les cases du single parfait par P3C. Et ce fantastique « Putain de merde » vaut à lui tout seul sa place dans ce top.
Cult Of Luna – Cold Burn
Ça fait 5 fois de suite que les suédois nous sortent les mêmes morceaux, mais ça marche tellement toujours autant. Lourd et torturé, les parties multiples de batteries incroyables, bref hâte d’écouter ce que nous réserve l’album après ce single qui aurait fait une super BO pour Shutter Island.
Deafheaven – Great Mass Of Color
On sentait venir le virage de style depuis quelques temps, de là à le transformer en épingle, il n’y avait visiblement qu’un coup de frein à main que Deafheaven a clairement activé. Plus shoegaze et ambient, terminé le black metal si ce n’est une réminiscence à la fin du morceau et ça fait du bien un peu de fraîcheur !
Johnny Booth – Deepfake
Rien de plus à ajouter que la première phrase de ce morceau : BWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Eskimo Callboy – We Got The Moves
On l’avait prédit dans un épisode de Rock My Dwight, les mecs vont vraiment finir à l’Eurovision. Croisement impossible de Rammstein et Scooter, ce morceau c’est l’emblême de la fête avec des guitares qui bastonnent et ce fantastique breakdown de hardstyle. Allez, tous ensemble, « TUUU TULULUUU TU TULULUUU LUUUU – UNTZUNTZUNTZUNTZUNTZUNTZ »
Pogo Car Crash Control – La Cave Aux Poètes de Roubaix
Premier vrai concert pour mois depuis la pandémie au final, sachant que le dernier avant la pandémie c’était de la funk de Cory Wong… Ca fait du bien de se prendre du son dans la gueule, chanter en choeur, se demander ce qui va pas et gueuler « TA GUEULE ET CREVE » en toute impunité. Les mecs sont à fond, non stop, pas un temps de blanc entre les morceaux et pourtant ça communique avec le public et lance même un mini wall of death. Ils ont du jouer l’intégrale de leurs morceaux, à 220bpm pour être sûr que tout rentre avec pour seul temps mort un changement de guitare, bref c’était bien.
Architects – Livestream Abbey Road
Jouer en live l’intégralité de son dernier album avec un orchestre symphonique dans le studio d’Abbey Road ? Allez, go. Et putain ça sonne. Certes il y a déjà beaucoup d’orchestralisation sur cet album d’Architects, mais la version live les fait vraiment passer pour une espèce de version finale d’évolution Pokémon. Ultra massif avec l’orchestre bien en avant, tous les morceaux prennent une dimension à la fois plus profonde et plus ‘BAM dans ta gueule’. J’espère une version vinyle bientôt pour la mettre à côté de celui de BMTH au Royal Albert Hall.
The Armed – Livestream The Masonic Temple
Un concept encore plus fou qu’un ‘vulgaire’ live, à moitié scénarisé avec la participation de leur égérie Dan Greene, dans des lieux complétement fous. Presque l’impression de regarder un film plus qu’un concert tellement l’image prend le dessus, mais ça valait le coup de se connecter à des heures pas possibles pour choper les derniers tickets sur le fuseau horaire de Mexico. On en attendait pas moins du collectif de Detroit.
- Tombek attend le prochain featuring de Travis Barker.
- Cyshini attend la fin du Covid et la paix dans le monde
- SDwight attend sa bière au bar, comme d’hab !