Si vous n’avez pas trop suivi l’actualité récente, le scandale du moment (qui ne concerne pas Nicolas Sarkozy) c’est Cambridge Analytica. Cette société a récolté des données sur plus de 50 millions d’utilisateurs sur Facebook sans leur consentement. On vous passe les détails sur ces infos qui ont notamment été revendues pour influencer les élections présidentielles américaines de 2017 ; ce qui nous intéresse ici c’est l’application musicale de ces informations.
En effet, grâce à cette masse colossale de données et notamment les « likes » du réseau social, il a été facile de recouper les goûts des utilisateurs et leurs traits de caractère. C’est comme ça qu’on a découvert que les personnes les plus ouvertes écoutaient Björk et Tom Waits, les plus désagréables Marilyn Manson, Rammstein, Placebo et Judas Priest. Enfin, les plus névrosées aiment (aussi) Marilyn Manson, Placebo, The Smiths et Bring Me the Horizon.
Donald Trump est peut-être président, mais pouvoir traiter de névrosés les fans de Manson avec un semblant de rigueur scientifique, ça n’a pas de prix.
Source : Pitchfork