Départ identique mais…
Un début typique pour du Blink -182 avec ses trois premières pistes : « Cynical », le single entendu « Bored to Death » et « She’s out of her mind ». Sauf que maintenant on se retrouve avec un album où des quarantenaires jouent des titres d’adolescents. Mais si la vie est trop courte pour durer, généralement, on change ou on évolue au grès de nos expériences. Cet album débute comme d’anciens albums de Blink avec une rythmique, un chant identique. « Los Angeles » premier titre sonnant différemment apporte un peu de fraîcheur à cette recette entendue de nombreuses fois chez le trio californien, bien que le groupe ne peut s’empêcher de nous proposer un pont typique (faudrait pas qu’on soit complètement désorienté non plus).
Mi-Figue, Mi-Raisin
Cet album va continuer à naviguer entre des titres qu’on pourrait avoir entendu maintes fois. A la batterie, Travis Barker reste excellent MAIS son style reste calquer sur ce qu’il faisait déjà pour les vieilles productions. Markus Hooper prend le leadership vocal maintenant que Tom Delonge a quitté le groupe, mais dans quel but ? Même chant, mêmes thèmes abordés (« Kings of the Weekend », « Teenage Satellites »). Des « woooohhhh hohoho » et « Nananana » subits par l’auditeur et allant parfois jusqu’à la nausée. « San Diego » avec ces couplets plus calmes, les montées précédentes le refrain où le public pourra reprendre à tue-tête « SAN DIIIIIIEEEEEGOOO ».
At the end of the day…
Que dire à part que le revival des groupes des années 90 nous amènent du bon et du moins bon. California de Blink -182 ne rentre dans aucune de ces deux cases. Malgré le départ de Tom Delonge, le groupe se réinvente très peu comme pour « Rabbit Hole » (il le tente mais semble immédiatement attirer par la facilité de composer des titres de rock californio-pop-punk typique que le groupe nous sert depuis belle lurette). Dommage, ils essayent sur quelques morceaux tels « Home is Such a Lonely Place » et « California ». Ces tests ponctuels (pour prendre le pouls des fans ?) sont peu présents, de qualité médiocre mais auraient mérité plus d’attention de la part du groupe. Ca se laisse donc écouter, et on a quasiment l’impression d’écouter un album de Blink -182 déjà entendu, à de rares exceptions près. Au final, on a l’impression que l’album le plus différent du groupe était l’album éponyme, dernier en date avec le line-up originel.