Quand on vous dit que les artistes se plaignant des services de streaming ne s’en prennent pas forcément aux bonnes personnes. Dans le genre cynique, on apprend que certaines majors se frottent d’ores et déjà les mains de la future introduction en bourse de Deezer. Ayant négocié leurs catalogues contre de possibles actions pour l’entrée en bourse du service (qui pourrait être valorisée au même niveau que Spotify) :
« Autrement dit, si la valorisation de Deezer atteint bien le niveau prédit par les optimistes, soit un milliard d’euros, cela fera environ 60 millions d’euros pour Universal, une quarantaine pour Warner et Sony, et une vingtaine pour Emi. Le grand rival de Deezer, Spotify, a conclu des accords similaires avec les même majors : c’est sur demande de ces maisons de disques que Deezer et Spotify leurs ont accordé ces faveurs, en échange d’un accès à leurs catalogues de titres. Les maisons de disques moins puissantes et les indépendants français n’ont pas eu accès aux actions de Deezer, et donc ne profiteront pas de son entrée en Bourse. »
La part des artistes sur cette entrée en bourse et récupération financières des labels en regard des possibles gains ? Mouahahaha ! Nibe, que dalle, nada, nothing,…
« Les majors ont-elles eu tort de créer ce système qui leur permet de s’enrichir un peu plus au détriment de leur poulains ? Sans doute. Aux artistes maintenant de s’unir pour réclamer un partage de cette richesse qui va tomber sinon directement dans les coffres de Universal-Vivendi, Sony, Warner et Emi, et faire faire un joli bond en avant à leurs profits annuels. »
Je vous laisse lire plus en détails l’article en source pour les plus curieux.
Source : L’Obs via LilleLaNuit