Doublé francophone à la Maroquinerie avec les rafraîchissants Entropie en ouverture pour ces chers BRNS.
Apprécié dès le début mais raté lors de ses différentes dates parisiennes, c’est enfin l’heure de la rencontre live avec les parisiens d’Entropie qui s’occupe ici de l’ouverture en last minute. Et quelle bonne surprise ! Ce n’est pas si facile d’avoir un groupe qui maîtrise aussi bien des chansons pop, rythmées, enjouées et immédiatement efficaces. Le set déroule à toute vitesse et l’énergie est au rendez-vous. Quelques fans se font entendre dans une Maroquinerie qui se remplira en cours de route et qui semblait bien conquise. Avec leur premier album The Dancing Plague sorti en juin dernier, on confirme l’énergie contagieuse de la troupe et on les retrouvera avec grand plaisir. Un disque qui a ponctué quasiment l’intégralité d’un set plaisant et sans trou d’air. Bons chauffeurs de salle et à l’aise sur scène, on les voit très bien s’occuper de sets l’aprem lors des festivals d’été. Ça plaira aux amateurs de rock et de pop dansante comme peuvent l’être les Foals, les Kooks et d’autres références passées qu’on vous laissera chercher vous-même.
Premier clip du groupe, on te laisse découvrir Teenager Summertime.
BRNS, c’est l’une des premières interviews de votre serviteur et nous avons encore eu récemment Antoine dans l’un de nos podcasts. Autant dire que ce n’est un groupe comme les autres pour nous et que l’attente derrière leurs dates est toujours là une dizaine d’années après le premier contact. Après de multiples reports covidés, ils sont là devant nous pour défendre Celluloïd Swamp. Un disque enregistré à New-York, gardé au chaud pendant plus d’une année avant de sortir fin 2021. Le show s’ouvre sur Void, une des chansons les plus marquantes de leur premier album Patine. Dans une disposition qui respecte la distanciation sociale même sans obligation, le groupe garde sa patte. A savoir des morceaux avec une base classique couplet/refrain pouvant s’étirer sur des ponts grâce à une batterie plus syncopée, des riffs débridés et des délires de synthés.
Le dernier album prendra la moitié de la place dans la set et nous montre toute sa variété entre l’entêtée Get Something, la pop Money ou la mélancolique Suffer. On retrouve aussi des classiques de leur disco comme la chorale et marquante My Head is into You ou l’ancienne Here Dead He Lies. L’heure du rappel retentira un peu trop tôt à notre goût mais on sait déjà quel titre sera joué, même si il n’est pas écrit sur le papier de la setlist.
C’est donc Mexico qui nous dira au revoir. Toujours aussi jouissive, fun et appelant aux cris de la fosse, c’est celle qui a fait connaître BRNS et qui nous rappelle encore que ce concert ne sera encore une fois pas le dernier que l’on verra de leur part.