Sixième édition de How To Love et quoi de mieux pour fêter le vendredi soir que de regarder du jeu vidéo sous fond de post-rock et que de finir sur scène à chanter dans le micro ?
Dans le cadre du festival How To Love, Totorro part dans la projection concert avec une performance portée par les images du jeu vidéo Another World. 45 minutes rythmées par le post-rock français le plus connu, tapi ici dans l’ombre au profit des pixels trentenaires d’Éric Chahi. Si l’exercice est amusant, on regrettera les trop nombreuses pauses liées aux game over. A chaque mort, le groupe s’arrête et repart. Une certaine manière de casser le rythme d’un genre musical pourtant construit sur la capacité à maintenir la pression pour mieux atteindre un climax sonore après quelques minutes de patience. En même temps, c’est sûr qu’il était dur ce putain de jeu ! Un set sympathique mais on recommandera la version classique du show pour ceux qui ne les auraient pas déjà vu.
En toute détente.
Peter Kernel est l’un des rares groupes de rock suisse-italien du circuit. Toujours ouvert à une ambiance détendue et prêt à accueillir leur public sur scène comme lors de notre précédente rencontre à la Cave aux Poètes de Roubaix, où ils avaient fait oublié la piètre prestation d’un Mac DeMarco complètement bourré. Le trio enchaine ses morceaux les plus récents avec quelques interludes interactifs avec la fosse, une guitare se retrouve dans les mains d’un spectateur par exemple. L’avantage d’avoir un groupe basé en Suisse, c’est de gagner en communication francophone et de pouvoir balancer quelques blagues. The Size of The Night et son magnifique setter irlandais en couverture voit le groupe s’assagir pour des morceaux assez bien troussés, bien qu’assez calmes dans l’ensemble. La furie reprend le pas sur scène bien entendu. Le clou du spectacle étant notre montée sur scène lors de « Panico! This Is Love » suite à une invitation car votre serviteur était trop bruyant.