C’est le retour du Messa !
Leur nouvel album « The Spin » sortira le 11 avril chez Metal Blade.
Changement de méthode
« The Spin » a été écrit au cours de six semaines de sessions intensives et enregistré dans une villa cinq fois centenaire (ou mi-millénaire) à Bassano Del Grappa, dans le nord de l’Italie.
Il a été en partie enregistré, produit, mixé et masterisé par Maurizio “Icio” Baggio. On y trouve un solo de trompette de Michele Tedesco et un peu de synthé par Andrea Mantione (Nuovo Testamento).
Le groupe surprend à chaque album et ils ont cette fois choisi de renoncer à l’enregistrer dans des conditions live, comme ils avaient pu le faire pour leurs albums précédents.
« Cette fois on a décidé de faire l’exact opposé. On a enregistré l’album dans trois lieux différents et à trois moments différents. Cet album a connu de nombreux réarrangements de la même musique afin de créer quelque chose qui soit cohérent, du début à la fin. »
Ils ont aussi décidé de tenter quelque chose de révolutionnaire pour un groupe de doom :
« On avait aussi pour but de créer des chansons qui fonctionnent avec la structure la plus minimale possible, tout en essayant de ne pas trop nous répéter. On a appliqué une règle simple : si tu entends la même chose deux fois, c’est suffisant. Trois fois ? Là ça devient ennuyeux. »
80’s goth rock vibe
Vu leur historique, on pouvait se douter que ce nouvel album ne sonnerait comme aucun des précédents. Et c’est bien le cas.
« On n’aime pas trop se répéter et on essaye constamment de trouver un nouveau langage, tout en conservant notre identité.
« Cette fois on s’est aventurés sur un territoire qu’on n’avait encore jamais exploré, la décennie des années 80. On sait bien que beaucoup de groupes avant nous se sont inspirés de cette époque, mais on a décidé de ne pas y penser et d’y aller franchement, surtout parce qu’on s’implique et qu’on remet toujours en question ce qu’on fait. On ne fait partie de la « dark scene » d’aucune façon. L’influence de cet album provient du goth rock des débuts ou de la dark wave plutôt que des émanations du genre postérieures. »
Et puisque tout le monde allait de forcément leur poser la question, ils citent directement les groupes auxquels ils pensent : Killing Joke, Mercyful Fate, Jimmy Page, Journey, The Sound, Boy Harsher, et Vangelis.
At Races
« At Races », le premier échantillon révélé, confirme leurs dires. Il est doté, comme vous pouvez le voir plus haut, d’un clip réalisé par Marco, le bassiste du groupe.
« Ce morceau parle de la pression qu’on sent provenir du monde extérieur. Les attentes constituent souvent les racines de la souffrance et on ressens le poids que les autres font peser sur nos épaules.
Cette chanson est née de notre dévotion envers le langage sonique de Killing Joke : notre utilisation de ces tapisseries de guitares et synthétiseurs chargées de refrains est un clin d’oeuil envers leur travail pendant les années 80. »
Collectionnite
L’artwork a été réalisé par Nico Vascellari et il se décline dans une couleur alternative, forcément plus limitée.
La version blanche de la pochette existe donc en deux versions, chacune limitée à 500 exemplaires :
- Crystal Clear (exclusivité du groupe)
- Silver/Black Splatter (exclusivité européenne, dispo chez King’s Road / Metal Blade)
Les chanceux qui seront au Roadburn pourront peut être mettre la main sur le Pic-LP limité à 300 exemplaires.
Et les européens qui préfèrent la version classique de la pochette pourront aussi se procurer leurs versions avec ces coloris annoncés : Clear/Black Splatter (500 ex), Night Blue Marbled (1000 ex) et 180g Black (c’est le noir quoi). Pour les américains, ce sera du blanc.
Source : Metal Blade