Pour une quatrième année consécutive, votre fidèle serviteur part à la découverte de la prog de Rock en Seine. Une canicule au programme et une première interview avec Slaves pour démarrer les festivités, cette édition a déjà de quoi me mettre à l’épreuve.
Fortes chaleurs riment avec SUEUR.
Averti la veille à minuit, nous allons pouvoir interviewés les Slaves. Vus en première partie de la Gaïté Lyrique des Blood Red Shoes en 2014, on les aime bien et ça tombe bien car c’était le premier concert qu’on voulait voir une heure plus tard. Les voilà donc à la conquête de la scène Pression Live. Deux anglais pour un rock brutal, sec, sans bavures. Le format festival sied parfaitement à leurs morceaux courts, qu’ils s’amusent ici à doubler en durée. Sous leurs airs de bad boys ou de sosie musculeux d’un jeune Robbie Williams, ils invitent la foule à se faire un câlin en serrant son voisin. Une initiative qui ira jusqu’à convaincre 2 mecs de la sécu sous les encouragements du public. Bien joué les gars ! Bonne ambiance, gros son, vous avez sans le savoir signé le meilleur set de la journée. A cette heure, j’ai déjà oublié que j’ai aperçu Caravan Palace dont je vous laisse ici ce que j’en ai pensé, en vidéo s’il vous plaît.
Brian Jonestown Massacre n’a pas de souci à se faire. Un joueur dédié à la timbale, c’est la preuve d’un groupe bien portant. Deux, c’est la preuve qu’il y a un problème. L’attitude imbuvable d’Anton Newcombe, à se plaindre de larsens inexistants nous a rappelé les meilleurs moments du film DIG. Ave un son très mou et zéro implication avec le public, le set nous est passé à côté. Pour la peine, on vous reparle de Slaves avec « Beauty Quest ».
Ils ont quoi avec les joueurs de timbales ?
Dans un Rock en Seine où les guitares se font parfois oublier, Clutch envoie du rock à papa bien exécuté et sonorisé devant un public massivement parti voir Two Door Cinema Club. Est-ce qu’on y voit les prémisses d’un moment immanquable ? Tout dépend si vous avez la maladie d’Alzheimer. Pourquoi ? Car chaque morceau ressemble au précédent. Ce qui n’empêche pas d’apprécier un batteur absolument partout, de s’amuser à imiter la voix du chanteur et d’écouter cette bonne vieille musique de bikers. Hélas, on a oublié notre bécane.
Birdy Nam Nam nous en met plein notre maman. pic.twitter.com/lQMtaH2odm
— VisualMusic (@visualmusicorg) August 26, 2016
Brian Jonestown Massacre.
The Last Shadow Puppets.
Leur point commun ?Ils avaient un joueur de timbales à temps plein. #RockEnSeine
— VisualMusic (@visualmusicorg) August 27, 2016
Constat du jour ? Pas besoin d’être 12 ou de faire des courbettes pour réussir un concert. Il suffit parfois de deux personnes, de beaucoup d’envie et un peu de communication pour partager un bon moment. Slaves et Birdy Nam Nam l’ont très vite compris. Comme jamais auparavant, la tête d’affiche est passé à côté à force de se regarder. Un échec qui ne se reproduira normalement pas, puisqu’il paraît difficile d’égaler les égos démesurés des deux anglais.