Un australien n’a pas peur du soleil.
Wolfmother, je ne les avais pas écoutés depuis leur premier album. 3 mecs sur scène et pourtant, ça remuait. Stockdale est du genre à faire le show, à courir dans tous les sens en gardant la note et le clou du spectacle c’est une putain de guitare à deux manches. Tous les morceaux nous sont revenus en tête une fois joués : « Dimensions », « Joker & The Thief » avec bien sûr « Woman » pour finir le set. Du lourd pour commencer la journée.
Jamais vu autant de monde devant la scène de la Cascade pour Casseurs Flowters. #RockEnSeine pic.twitter.com/0b1TgxxbSa
— VisualMusic (@visualmusicorg) August 27, 2016
EMO et Global Grove
Cette année Rock en Seine s’est mis en tête de faire plaisir aux fans d’emo et Bring Me The Horizon en est une preuve supplémentaire après Edward Sharpe, Sum 41 ou Temper Trap. Malgré une méconnaissance de leurs chansons, je dois avouer avoir apprécié le set avec un public de cramés dédié à leur cause.
« Cette chanson, c’est pour les vrais » – La Femme.
Une prog’ approuvée par JCVD.
Changement de style avec Temper Trap. Un groupe à minettes ? Sûrement. Les australiens ont débarqué avec une scène Pression Live blindax. Cet endroit où le réseau téléphonique ne capte pas est devenu le théâtre de câlins un peu différents de ceux initiés par Slaves la veille. Dans un week-end où les températures étaient infernales, les corps se sont rapprochés lors d’un show convenu où les morceaux te demandent de claquer des mains et de faire les backs sur les refrains. Pas indispensable mais mignon. Et oui, je ne suis pas allé à Sigur Ros sur la pression sociale. Mais les éclairages étaient très jolis.
Deux salles, deux ambiances : passer de Temper Trap à Massive Attack, c’est un grand écart impossible à faire au Macumba. Du genre à craquer votre pantalon, même si vous vous appelez Jean-Claude Van Damme. Des balades gentillettes, on passe au trip-hop sombre bénéficiant d’un light show aussi réussi que glauque. Vision critique de l’actu, gros plan photo sur des visages de mecs cools comme Vladimir Poutine, on est dans une ambiance similaire à Portishead vu ici même il y a 2 ans. Les chanteurs changent régulièrement selon les feats mais c’est Horace Andy qui reste là pendant quasiment la moitié du concert. Le groupe attend la fin pour balancer « Angel » et « Unfinished Sympathy », leurs deux tubes peu de temps après avoir présenté l’invité du jour : Tricky. Une belle perf esthétique et sonore qui manquait parfois d’énergie pour une fin de journée très variée mais qui manquait d’unité dans la programmation.