On ne le dira jamais assez mais achetez du merch à vos groupes préférés, allez les voir en live quand ce sera possible car on a beau aimer Spotify, le service n’est quand même pas très cool avec les artistes ! Alors qu’ils sont rémunérés une misère et qu’ils lancent une campagne pour réclamer une plus grande part de royalties, attention 1% des streams, wouhou, folie (et coucou aux majors qui ne partagent rien), le service suédois tente au contraire de prendre plus… Oui, le service va tester un mécanisme « Discover Weekly » qui permettrait aux groupes d’être plus entendus des auditeurs en échange d’un pourcentage moindre. Et de leurs slips. Et un Mars. Et un chèque de caution. Et une copie de carte grise de leur bagnole. Et un bon de la cantine.
Putain sérieux.
« Spotify has a pretty decent track record of recommendation through its Autoplay and Radio features, which automatically play music it thinks listeners may like based on a number of “signals” (time of day, tempo, song length, etc). Discovery Mode adds in the element of money, giving artists a chance to give an extra push to “music that’s a priority for them.” The trade off is a “promotional” (read: reduced) royalty rate. »
Flirtant légèrement avec une certaine forme de promo illégale, payer pour être entendu, le groupe se défend, que nenni, l’ami ! Ils ne demandent pas moins, ils proposent un forfait spécial de promotion, penses-tu vil mauvaise langue que tu es ! Pas pareil. Aucune info n’a filtré sur le pourcentage laissé et aucune garantie de retour sur « investissement ». Et puis c’est pas des royalties au rabais, au contraire, ça peut booster un les royalties d’un artiste si les lectures augmentent. Et si non, ils peuvent l’arrêter.
Ça me rappelle mes premiers contrats en graphisme : « azy, si tu le fais gratos, je vais te faire un pub de ouf ». Parce que c’est bien connu, on peut payer des factures avec de la pub gratos.
Heureusement que certains musiciens comme Anton Newcombe semblent bien informés.
Source : Consequence Of Sound