On apprend que le festival des Vieilles Charrues se pose la question de sa propre pérennité.
Là, vous vous dites, le COVID, l’Ukraine, l’éclipse solaire ! Non, que nenni. Plus basique. Histoire de thunes certainement entre l’orga et la mairie.
Le festival explique dans les colonnes de Franceinfo devoir faire face à un acharnement politique local. Citons nos confrères pour gagner du temps :
Ils pointent notamment du doigt la décision de préempter un bâtiment, celui des anciennes chambres consulaires situé à l’entrée principale du festival, et que les organisateurs souhaitaient acquérir. Un compromis de vente avait été signé en décembre, le bâtiment devait être occupé dès cet été. Le festival déplore également une facture de 367 000 euros adressée, sans concertation, mi-avril par la communauté pour « l’utilisation de la prairie de Kerampuilh [où se tient le festival], de bâtiments et la mise à disposition d’agents communaux ». Ils jugent cette « taxe excessive et injuste ».
Les organisateurs rappellent qu’ils apportent de nombreuses contreparties, « notamment plus de 2 millions d’euros de dons, de travaux, de spectacles, etc. » Dans ce même communiqué, les Vieilles Charrues accusent Poher communauté d’avoir pris la décision, en mars, « de ne plus mettre à disposition la moitié des terrains occupés par les campings du festival dès 2026 » et de leur « imposer de les déménager ».
On a vraiment du mal avec les festivals dans l’Ouest de ce pays.
Bien évidemment sollicité, le maire de Carhaix, Christian Troadec n’a pas répondu aux sollicitations de France Bleu Breizh Izel.
Rappelons tout de même que Carhaix a récemment accueilli un autre festival, le Motocultor, qui a dû quitter Saint-Nolff. Bref, on n’est pas sortis de l’auberge avec tout ça même si on sent le coup de com’ / pressio sur la mairie.
Rappelons tout de même l’affiche du festival qui accueillera Gossip, PJ Harvey, Cypress Hill, Rival Sons ou encore Baxter Dury (pour notre registre musical).