Brune. Bon. On commence comment ? Ayant une vraie sympathie pour la miss et son ultra-hypitude du moment, je vais évacuer en douce les dalles de béton qui tirent ce premier album dans les profondeurs du canal Saint-Martin. En gros : chansons vraiment futiles, textes passablement casses-gueule, pulsions eighties qui sentent la toile d’araignée, bref, une tendance à la bluette ultra-FM qui réussit en plus (‘Rupture Song‘… juste infâme). Voilà, ça c’est dit.
N’empêche, une fois exterminés les principaux cafards de ce disque, je trouve encore à redire. La bête n’est pas morte. Fuck ! Brune-Mi et Brune-Moi sont sur un bateau. Etc. Qu’est-ce qui reste ? Admettre que son album est un joli laboratoire de textures et d’ambiances. Genre l’incontournable ‘Paris‘ ou l’electroïde et sympathique ‘Hey‘. Et puis apprécier la tournure que prennent certains morceaux, malicieux et surprenants. Genre ‘Tout Ca‘, qui tend vers un rock indé grave mais jamais pesant. Et puis se dire que quelques mélodies sont des perles. Genre ‘L’Hiver En Eté’, doux et envoûtant. Un package de belles idées malheureusement noyées dans une intention popouille indigne de la classe que Brune est capable de montrer.
Donc un tri sinistre à effectuer. Mais de vraies choses à offrir. Perverse !