Découvert en première partie de St Vincent à la Cigale en mars dernier, Glass Animals avait tout de suite capté notre attention. Compositions chiadées, timbre original, cette petite dose de folk funky a d’ailleurs eu un accueil des plus chaleureux ce soir-là. En juin, les voici avec ZABA, leur premier skeud après un premier EP sorti il y a 2 ans.
Je ne sais pas pourquoi j’ai envie de les rapprocher d’Alt-J mais une certaine parenté semble se dégager de leurs morceaux. Toutefois ici, la nonchalance ne génère pas la même mollesse et les parties de basses à la cool qu’on retrouve chez eux évite ce côté boy scout et roupillant de la révélation 2012. Sachant que pour avoir déjà vérifié sur place, Glass Animals se débrouille nettement mieux sur scène. Pétri de petites sonorités cheloues en fond parfois échappées de Nature et Découvertes, inspirations tribales et voix doublées sont la formule pas si secrète du groupe pour aboutir à un résultat très inspiré et original. Ce qu’on retient surtout de l’album, c’est son immédiateté et sa facilité à nous capter pour en faire un des disques les plus agréables de l’année. A écouter pour chiller easy au soleil ou pour oublier les pieds dégueus et les aisselles ruisselantes de tes voisins de métro, ZABA a cette faculté assez tout terrain de pouvoir plaire dans dans des circonstances assez éloignées.
Signe de l’évolution du groupe, il est nettement plus chanté que les EP’s plus portés vers l’électro. Une surprise au vu de l’aisance de Dave Bayley derrière le micro qui est en grande partie responsable de la réussite de l’album par sa voix mais aussi par sa production !
Une très bonne adresse dans le genre à ne pas négliger et à suivre de près.