Après un premier opus qui ne payait pas de mine, Crumble Lane nous revient avec son nouvel album, ‘Of Miles and Men‘, un mélange de punk rock mélo mais aussi d’un petit plus qui fait la différence. Ce n’est ni aux Etats-Unis ni en Espagne mais bien en France et plus particulièrement au Havre que les quatre compères de Crumble Lane sont originaires. Avec ce nouvel album et pour conforter leur statut de punk rockeur après ‘Operation Overlord‘, le groupe conserve ce rythme rapide et ses mélos qui lui sont familières mais rajoute parfois différents instruments.
Avec une prod’ nickel (ça devient une habitude avec les groupes français), Crumble Lane balance sa musique enjouée sur ‘Poor Melinda‘, ‘Stalk Is Cheap‘ ou ‘Rosewood Paradox‘, toutes pleines d’énergies. L’énergie, c’est ce qui ressort le plus de cet album. Nos Havrais nous communiquent leur fougue à travers des chansons comme ‘Punky Xmas‘, ‘The Way of Samurai‘ ou encore ‘Cloudcroft Punkrock Hi-School‘. Les mélodies sont parfaitement senties, les quelques choeurs sont bien placés et peut-être juste un peu trop forts à mon goût. Mais ce qui marque le plus cet album, ce sont les apparitions insolites de banjo sur ‘Bowling Party‘, de violons sur la très bonne ‘Kellogs Country‘ ou encore de trompette et autres cuivres sur ‘Jazz in Vienna‘. Le tout parfaitement incorporé, ‘Bowling Party‘ nous offrant même un solo de banjo digne de faire remuer un cowboy endormi ! ‘Jazz in Vienna‘ ne mettra pas longtemps à vous redonner le che-pé à coup de cuivres et de discours drôles en anglais qu’on ne comprend pas totalement. Ce sont ces petits plus comme le break au milieu de ‘Rosewood Paradix‘ ou le banjo de ‘Bowling Party‘ qui donnent au CD cette identité, celle de Crumble Lane.
Bref Crumble Lane se place dans les représentants du punk rock mélo français et c’est tout à son honneur quand on voit la qualité de leur nouvel album. Il n’ont rien à envier à leurs collègues d’outre manche. Une bien belle réussite.