On en rêvait, No Use l’a fait ! Après avoir boudé la France pendant une décénie (nan en fait quelques années), les cinq californiens se sont finalement décidés à refoutre les pieds dans l’exagone avec leurs potes Pulley (mayo) pour fêter gaiment la tournée de leur derniere très bonne galette (aussi bonne que celles de mamie) : Hard Rock Bottom.
Un autre concert que Fonky Family, Julien Clerc ou encore Star Aademy à Montpellier c’est tellement rare que je ne pouvais pas ne pas y être.
20 h : Après 20 putains de minutes de marche à travers la ville, me voilà enfin arriver à bon port ! Le Rockstore ! L’entre du Rock à Montpellier ! (pour reconnaitre la salle, c’est pas dur, y a une Cadillac qui sort du mur) Donc me voilà devant la salle et je remarque qu’un bus énorme est garé devant la porte. Sur le coups je me dis que c’est un bus remplis de Japs prêt à tourner la mollette de leur Kodak mais très vite je me rend compte que c’est le bus des groupes (En fait c’est quand j’ai vu la raie du cul de Tony Sly sortir du bus que j’ai capté que c’était eux)
Ma première impression en arrivant à été « wow ! c’est mort putain y a personne… » En effet la rue est assez vide et seul une dizaines de pouilleux (dont moi) attendons comme des cons devant un vigil pas top sympa.
20h10 : Après avoir eu le temps de me ronger les ongles (sauf celui du petit doigt de la main droite car il me fait mal celui là) la file d’attente commence à se remplir et mes angoisses de pogoter avec le mur s’envolent petit à petit. Une minutes plus tard, une sonnerie de portable qui ressemble à « Dammit » de Blink-182 retentit dans la foule. Un peu honteux (héhé)je m’écarte au coin de la rue et décroche
« Allo Natural ? T’es où ? Ah bah t’es à coté de moi dugland » (nan en fait j’ai pas dit dugland mais là je le met pour faire style qu’on est vieux potes alors qu’ne fait on a juste partagé un sprite au McDonald) Bref l’ami Natural (que vous devriez connaitre je pense) me rejoint et nous nous insérons dans la file d’attente.
20h30 : Ayé, nous sommes rentré dans la salle et on s’est foutu devant la scene en esperant rattrapper un molard de Tony Sly en plein vol. Il est 20h30, le show aurait dû commencer mais bon il a pas commencer. Sur la gauche de la scene les premiers musiciens (Le bassiste de Pulley, Tyler, le batteur de Pulley, Tony et le bassiste de NUFAN, Matt) commencent a sortir de la loge. Là comme un vrai japonnais, j’incite une copine à prendre des tofs en faisant le connaisseur. Puis là, le gratteux de Pulley, Mike, et le chanteur, Scott, entrent sur scène. Le gratteux fini ses réglages et tape la discute avec nous. (A noter qu’un teens lui a mis un vent quand Mike a voulu lui serrer la main pour lui dire bonjour… Les Teens c’est Tabou on en viendra tous à bout). Scott lui de son coté prend une chaise et se pose au mileu de la scène avec un verre de bière à la main. Celui ci commence a nous sortir un speach mais personne ne capte car nous sommes de pauvres sudistes.
21h15 : La salle est pratiquement complète, l’odeur de la clope a envahie la salle, les premiers sifflets se font entendre et moi je me gratte les couilles car mon nouveau caleçon me gratte. Tout à coup c’est le drame !© La Nuit Des Héros. Nop je déconne tout à coup les lumières s’éteignent laissant place à la noirceur. Une guitare se fait alors entendre et c’est partit pour environ 60 minutes de show ! Le pogo commence dès le premier riff et je perd de vue mon compère Natural surement écrasé par la foule :p
Les slamms se font de plus en plus nombreux, jusqu’à 4 en même temps et le public devient de plus en plus chaud ! Vers la fin du show de Pulley, le bassiste se faisant chier sur le coté de la scène se permet un petit slamm qui n’ira pas bien loin d’ailleurs (pour ne pas dire a 1 mètre de la scène).
22h15 : Le show de Pulley est fini et je revois mon compagnon Natural tout mouillé (C’est sex un Benjamin Castaldi mouillé ! vous ne comprennez pas ? c’est normal c’est une private joke entre lui et evanspro) On retiendra l’énergie de Pulley sur scène et une prestation assez carrée malgrès un son assez pourrave et une voix pratiquement inaudibles. A Noter également un manque de communication avec le public, mais globalement, on voyait sur les visages des membres qu’ils étaient content de cette soirée.
22h45 : Cela fait maintenant 30 minutes que nous regardons comme des cons le technicien règler les instruments de No Use For A Name. Le public commence alors a gronder et je tente de lancer une hueé de « No Use ! No Use ! » avec un pote, mais personne ne veux suivre et je me cache derriere une baffle. Les membres de No Use sortent un par un de la loge et alors je sors « Super chouettos ça commence » mais rapidement ils re rentrent dans la loge. A ce moment là, je met ma main devant ma bouche pour voir si je pus de la gueule mais non, mon dentifrice avait fait son effet. Tout à coups, la salle revient dans la noirceure obscure et Tony Sly arrive tout seul sur scène. Là il nous sort un « Hello » et se met a gratter les premieres notes de « Feels Like Home« . La salle revient à la vie et la foule reprend en coeur la chanson aux cotés de Tony (Très grand moment d’émotion).
Après la chanson, le public applaudit Tony et le reste du groupe le rejoint sur la scène. Je suis juste devant le guitariste, Dave Nassie, et je vais très vite le regretter… En effet, Dave joue tors nue et il se trouve qu’il mouille autant q’une pucelle (Désolé mesdemoiselles). Très vite le groupe enchaîne une deuxième chanson et les pogos se multiplies (comme les petits pains de Jésus). Le son est bien meilleur que pour Pulley et le groupe bien plus mythique. Les premiers slammers commencent a envahir la scène mais ce font très vite éjecter. Hé oui ! Pas de slamms sur No Use ! Un technicien avec un beau short moulant et une casquette en arriere comme les Teens se charge d’éjecter tous le monde avec le sourire au coin de lèvres (rira bien qui rira le dernier) La tracklist était assez variée et les nouveaux morceaux pas trop imposants (6 au total). Contrairement à ce que l’on m’avait dit de No Use, c’est un groupe qui communique bien avec le public et Tony se permet même de nous sortir ses quelques mots français « Pas mal » « Comme ci comme ça » etc…
Nous sommes presque à la fin du show et No Use nous fait le plaisir de répondre à notre rappel et Tony va même jusqu’a se permettre un petit slamm ! A noter que le technicien qui se foutait de notre gueule en éjectant les slammers s’est fait entrainer dans la fosse par quelques punkers (héhé bien fait tite pute !)
23h50 : Et voilou, No Use For A Name c’est fini et c’était vraiment bien. A la fin du concert je sort des mes poches mes trésors de guerre : Une Montre Quicksilver et Rusty (trouvées), un médiator de Dave Nassie et la set list de Pulley. On retiendra de ce concert une superbe ambiance avec une salle quasi complète (environ 700 personnes) et des musiciens content d’avoir joués là ce soir!