LES PHOTOS DU CONCERT : c’est ici !
Me voila en Allemagne. Du nord, sympas l’ambiance. Tout ça pour des raisons bien trop complexes a vous (et moi) expliquer. Toujours est il que Jan, mon colocataire aux dangereux penchants Punks et scatologiques me demande un beau soir d’octobre si : ça me dirait d’aller voir The (International) Noise Conspiracy. Oui, mais où ? Que je lui réponds. Bremen, articule t’il entre deux pets.
The (International) Noise Conspiracy… grammaticalement et phonétiquement impossible de faire plus compliqué pour un nom. Si on analyse bien, ça fait 4 mots, dont un article, 2 noms, un adjectif et deux parenthèses. C’est énorme ! Et ce n’est pas tout. The (International) Noise Conspiracy c’est aussi la reformation Suédoise du défunt et mythique Refused, autour du leader charismatique Dennis Lyxzén. C’est aussi Rick Rubin, le célèbre producteur américain (Johnny Cash, Slayer, Beastie Boys, Limp Bizkit, Red Hot Chili Peppers…) aux manettes du dernier album des Suédois. Tout ça ne vous dit rien ? Alors faisons simple : The (international) Noise Conspiracy, c’est 4 albums de son garage punk/rock aux refrains pêchus, un orgue aux sonorités rappelant les Doors, un texte enragé d’idéalisme marxiste, le tout entouré d’une solide réputation de groupe » absolument à voir sur scène « . Tout ça vous donne l’un des groupes les plus intéressant et les plus aboutit de la violente et dévastatrice vague revival rock qui sévit.
Alors évidemment que j’ai envie de les voir les Suédois communistes !
Se rendre au Schlachthof (la salle de concert, ne cherchez pas à prononcer) quelque part dans Brême avec comme guides deux collègues allemands aussi callé en tourisme Brêmien que moi en pédalo, c’est un peu comme se rendre au Schlachthof à Brême avec comme guides deux collègues allemands aussi callé…Bref, c’est délicat.
Toujours est il qu’on finit quand même par trouver la salle, et même par y rentrer. Trop tard pour voir le groupe en première partie, je profite du break pour faire le tour de la salle. Sympathique cette salle. Relativement petite, il y a peut être 2000, maximum 3000 personne. La scène est de petite taille aussi, mais surtout entourée de balcons permettant d’avoir une superbe vous sur la scène.
Le concert démarre, à fond. Pfiouu ! C’est ma première impression. Ca bouge dans tout les sens, tout le groupe se défonce sur scène et la fosse, pourtant petite, se démène comme jamais. Les titres s’enchaînent, mélangeant surtout les deux derniers albums (« Armed Love » et « Survival Sickness« ). L’ambiance monte, et je repère perché sur mon balcon un bout de place, la à droite près de la scène pour aller shooter quelque photos. Je fonce, et comble du bonheur, les mecs de la sécurité, cool au possible, m’autorisent à poser mon séant sur le bord de la scène pour photographier en toute tranquillité. Superbe ! Je reste jusqu’à la fin du premier set assis sur mon quoi de scène, tout près du guitariste. Malheureusement mon appareil fera (encore) des siennes et la plupart des photos seront loupé pour cause de réactivité quasi nul du susdit appareil. Il faut aussi reconnaître que pour arriver a rentrer Dennis Lyxzén en plein concert dans une carte mémoire c’est une longue histoire. Il est partout. Un moment grimpé sur les enceintes, l’autre debout dans la fosse supporté à bout de bras par un public en délire, ce mec est un désastre pour photographe amateur.
La première partie terminée, je quitte mon poste de chasse pour rejoindre mes acolytes sur le balcon, et admirer le rappel plus au calme.
Vu d’en haut, c’est pas mal non plus, et ça me permet surtout de voir toute la salle s’agiter au fil des morceaux.
Le concert se termine sur cet unique rappel, après 1h30 de plaisir.
La sentence ? Un concert de feu, avec un groupe qui mérite vraiment son titre de » groupe de scène « , dans une (petite) salle parfaitement adaptée aux idées et revendications communiste et communautaire du groupe. Et un gros plus pour l’équipe de sécurité, totalement relaxée. Voila comment on passe de bon week-end en Allemagne, du Nord.