Très content de pouvoir rencontrer notre chouchou 2014, je suis allé tailler le bout de gras avec les adorables Simon et Shane avant de filer voir Antemasque à la Gaïté Lyrique. Coût de la vie australienne, production musicale strip-teaseuse dans Enquête Exclusives Version Visual ! Avec en bonus une grosse digression sur la French Touch et les grands noms de l’électro frenchy.
C’est la semaine des duos pour moi. Avant vous, j’ai pu parler avec Death From Above 1979.
Ah cool ! On essaie de les capter en ce moment mais à chaque fois qu’on arrive dans un pays, ils sont déjà repartis. C’est l’histoire d’un jour ou deux à chaque fois. Ca craint parce que même si on les a déjà vus, j’ai vraiment envie d’entendre les nouveaux morceaux.
Je pense que vous finirez par les voir parce qu’ils ont l’air partis pour tourner jusqu’à l’été prochain. Peut-être au Big Day Out ?
Hum, je ne pense pas que le Big Day Out aura lieu en 2015 malheureusement. Ils auraient déjà du faire les annonces pour le line-up à cette période de l’année. On l’a fait cette année et ils n’ont pas vendu assez de billets. Les fosses étaient remplis à moitié seulement et les promoteurs ont perdus beaucoup d’argent.
Vraiment dommage. J’ai vécu un an en Australie et ai eu l’occasion d’aller à l’édition 2010 et c’est une machine incroyable.
Bref, bravo pour Black Rat, il est vraiment canon. On est tellement fans chez Visual que vous devriez au moins recevoir 5€ de la part de Spotify grâce à nous. Quelle était votre état d’esprit avant de rentrer en studio pour démarrer l’album ?
On pensait l’enregistrer beaucoup plus tôt en réalité. Nous voulions le faire l’année dernière mais nous n’avions pas encore de chansons. Sur Bloodstreams, nous étions en tournée pendant un an et demi et c’est vraiment dur pour nous d’écrire en même temps parce qu’on joue tous les soirs. Comme on écrit tout ensemble, ça nécessite quand même un minimum de temps. Cette fois, on a pris plus de temps pour écrire et jouer ensemble d’avant d’aller en studio enregistrer. On a eu la possibilité d’avoir un night-club pour écrire : ça puait, c’était sombre mais au moins on avait le temps.
Vous avez enregistré là-bas également ?
Non, on y a juste écrit. Ensuite, on a enregistré au studio. Ce qui était aussi une nouvelle expérience pour nous parce qu’on a pu travailler avec un producteur cette fois. Quelqu’un qu’on a rencontré pour la première fois pour l’album, avec qui on s’est entendus super bien à tel point qu’on avait l’impression d’être potes depuis des années.
Il aime boire, nous aussi. C’est parti un peu en sucette à un moment où on faisait beaucoup la fête. Donc quand il a fallu se mettre à l’enregistrement du disque, on a calmé tout ça et on s’est astreint à faire de longues sessions de travail.
C’était vraiment fun parce que la première nuit, encore en phase de pré-production, on venait de le rencontrer. Et à la fin, c’était : « Yeaaaah ! » C’était nickel, vraiment la sensation de bosser avec un mec que t’apprécies, qui est de bon conseil et avec qui tu peux tout dire. On travaillait avec quelqu’un dont c’est le métier. Parfois, tu peux avoir une appréhension à remettre en cause son choix même si tu ne sais pas exactement ce que tu fais mais tu sens que quelque chose ne fonctionne pas. Grâce à cette entente, on était capable de discuter librement et de se faire confiance. On est vraiment contents de l’expérience et dans un sens, ça a aussi changé notre manière de composer. Dans la manière, on a plus travaillé comme sur un album de « dance », étape par étape. Avant, on se mettait dans une pièce et on jammait jusqu’à ce que le morceau sorte.
Sur le précédent, vous bossiez sur une chanson à la fois ? Composer un morceau en entier et passer au suivant ou vous fonctionnez par parties ?
Simon : Non sur le premier, on a tout joué live un paquet de fois. On est donc juste allés en studio pour enregistrer les morceaux. Shane jouait de la guitare, je faisais de la batterie et c’était tout. Là en pré-prod on avait 80 % des batteries mais pas grand-chose d’autre pour pouvoir se laisser de la marge pour composer sur place.
Shane : On a écrit beaucoup pour celui-ci. Par exemple, le refrain de « Less Out Of Sync » qui est un de mes passages préférés dans l’album, a été écrit après que nous ayons déjà enregistré un premier refrain pour ce morceau. Après l’avoir écouté, ça ne fonctionnait pas pour moi. J’ai donc retrouvé 4 accords et j’ai remplacé les 6 accords présents initialement en chantant un nouveau refrain par-dessus. Ca a simplifié la chanson et ça l’a rendu plus efficace.
Pour vous, ce genre de modifications est apparue grâce à la présence du producteur ? Ou c’est juste parce que vous avez mûri dans votre manière de composer ?
Shane : Je pense que c’est surtout de mon fait. Parce que je n’étais pas content du morceau. J’arrêtais pas d’écrire, de réécrire, encore et encore. Je n’arrivais pas à trouver quelque chose qui me satisfasse à 100 %. Je suis content que ça soit arrivé ainsi parce que ça s’est bien terminé.
On a réussi à boucler quasiment l’intégralité des morceaux travaillés. Seules 2 n’ont pas été gardées pour l’album. Ce qui nous fait toujours 11 morceaux. On a vraiment travaillé comme des malades, jusqu’à 3 ou 4 heures du mat’ tous les jours. On avait 2 semaines pour tout enregistrer, ce qui fait quasiment un morceau par jour.
Combien de temps ça vous a pris du premier jour à la finalisation de l’album ?
6 mois. Il y a quelques chansons qu’on a écrites en Avril, on les a testés en concert en mai/juin. Je vis à Sydney et Simon est à Brisbane.
Vous vous êtes rencontrés à Brisbane, non ?
Shane : Oui, on a grandi ensemble dans une petite ville et je vis maintenant à Sydney depuis 2 ans.
J’y ai vécu également pendant une année et 5 ans plus tard, je trouve encore que c’est la meilleure ville au monde.
Shane : Ouais, c’est une ville très fun. On a pu y aller plusieurs fois pendant des années mais c’est seulement en y déménageant que j’ai commencé à vraiment l’apprécier et à la trouver géniale, notamment en me faisant des potes là-bas. Dommage que ce soit une ville si chère.
M’en parle pas. Les concerts sont 2 fois plus chers qu’en France et l’alcool également. Des tarifs prohibitifs pour les fans de rock. 😀
En plus de ça, tu ne peux pas jouer très tôt là-bas. En début de soirée, les gens en profitent pour boire à la maison et ensuite, ils réservent un taxi et sortent voir les shows. Ca leur permet d’économiser de l’argent sur les consos mais du coup les concerts commencent vers 23 h au lieu de 20h et des ici. En Australie, tu ne trouves personne dans les salles avant 22h.
Ca nous ait déjà arrivé de faire des premières parties de concerts sold-out où tu joues en ouverture et il y a 30 personnes dans la salle. Exemple avec Ratatat à Melbourne où on a joué devant quelques personnes alors qu’une heure plus tard, c’était blindé… Pour l’anecdote, c’état notre 2ème date avec eux et elle s’est rajoutée à la dernière minute. On a pris l’avion pour la faire, ça nous a même coûté de l’argent pour faire l’aller-retour et on se retrouve à jouer devant 10 personnes… dans une salle de 1 500 !
Je ne demande jamais aux groupes d’expliquer leurs morceaux mais je suis vraiment resté bloqué sur Gina Works at Hearts. Un des morceaux les catchys que j’ai plus entendre ces derniers mois. Pouvez-vous m’en dire plus sur celle-ci en particulier ?
Shane : Ce dont je me souviens à propos de l’écriture de cette chanson, c’est que j’étais chez les parents de ma copine. J’avais pas de boulot et je passais juste mon temps à écrire. J’ai commencé par le refrain, qui était à l’époque l’un des riffs utilisés au milieu du morceau. J’avais donc le titre « Gina Works At Hearts » et ça me rappelait un voyage à L.A où on avait voulu boire de l’alcool tard le soir.
Problème : le seul endroit encore ouvert dans le coin, c’était un strip-club. On est donc rentrés pour boire des bières et il y avait des nanas qui venaient nous voir pour savoir si on voulait une lap-dance.
On était là à dire : « non, désolé, on n’est juste là pour boire des bières. » (rires)
J’ai donc commencé à fantasmer autour de ce job, à quoi ça ressemble de bosser là-dedans, dans quel état d’esprit les nanas doivent être. Après avoir commencé à l’écrire, j’aimais bien ce qui en sortait et j’en ai parlé à ma copine. Elle m’a aidé en me donnant quelques idées supplémentaires qui ont amené au refrain. Quand on a commencé à bosser dessus avec Simon, on aimait bien le côté très punk/rock du morceau. Mais en l’enregistrant, on a changé la tonalité des guitares en ajoutant un aspect un peu gothique. Au final, je trouve que c’est une chanson fun en partant d’une expérience perso autour d’un monde que je ne comprends pas vraiment. Parce que oui contrairement à ce qu’on pourrait penser, je ne suis pas un fan des strip-clubs. (rires)
J’aime aussi le clip que vous avez fait pour le morceau.
On l’a faite récemment à Londres. Les gens qui ont participé à la vidéo avait réalisé un clip pour le groupe « Pop » de Toronto. On leur a proposé de réaliser le clip en leur payant la moitié de leurs billets d’avion et ils ont accepté. C’était leur première fois en Angleterre et ils avaient la possibilité d’y rester une semaine. Le résultat est à la fois drôle et brutal, ce qui nous ressemble bien.
La plupart de vos vidéos sont très cools : Reflective Skull avec la choré débile, Cops Capacity et ses costumes… Comment fonctionnez-vous ? Vous délirez à deux et ensuite vous le soumettez à un réalisateur ? Ou ça dépend du réalisateur justement ?
Habituellement, c’est juste nos potes et nous en train de boire. Au bout d’un moment, t’en as un qui dit : « Hey, on devrait faire ça la prochaine fois ! »
Si l’idée est drôle, on essaie de voir comment on peut le faire avec les moyens du bord. On a la chance d’avoir des potes réalisateurs donc ça reste dans le cercle d’amis.
Par exemple Alan qui a réalisé « Reflective Skull », nous disait à chaque fois qu’on réalisait une vidéo qu’il fallait qu’on place cette danse « Pump & Jump » qui nous rappelait ce qu’on pouvait faire quand on était gamins dans les 90’s.
Le plus dur étant d’avoir des idées simples et réalisables mais efficaces. C’est assez facile de se dire : on va faire ça et puis ça.
Oui je vois : « Et puis on sautera d’un hélico… » (rires)
Vous avez démarré dans des conditions assez spéciales en jouant en soirées chez des potes. Il doit y avoir pas mal d’anecdotes… Quel est le truc le plus dingue qui vous soit arrivé depuis le début de vos tournées ?
Shane : Le truc le plus dingue qui nous ait arrivés, c’est de faire la première partie pour 3 shows des Foo Fighters en Australie. Jouer devant des milliers de personnes, dans des stades de foot australien. Rencontrer Dave Grohl et tous les autres membres, leur staff, c’est un autre monde ! Sur l’une de ces dates, on a joué devant 46 000 personnes : c’était ENORME.
Simon : Ce qui est dingue aussi, c’est qu’après ce show en milieu d’aprém’ sur la côte Est, on avait un autre concert à Melbourne le soir même. A la fin du concert, on a donc remballés rapido sans prendre le temps de dire au revoir, tout mis dans un taxi, pris l’avion pour un vol de 2h30, débarquer dans la salle et jouer direct ! En passant d’une foule de 46 000 personnes à 400.
A la fin du 2ème show, on n’a pas vraiment fêté, on était juste claqués par tout ce qui venez de se passer. Surtout que c’était notre dernier show cette année-là. (rires)
C’était quand ? Sur la tournée Wasting Lights en 2011 ?
C’était juste après la fin de l’enregistrement de Bloodstreams. Les autres groupes présents sur la tournée des Foo’s, c’était Tenacious D et Fucked Up. Une expérience incroyable avec que des dates sold-out. Tous les gars étaient hyper sympas, très cools avec nous et ça nous a permis d’être en contact avec un niveau de production qu’on ne connaissait pas du tout. Le nombre de roadies est impressionnant. Tu sors de la scène et bim, tous ces petits mecs s’affairent et remballent le matos en 2 minutes. Ils savent ce qu’ils font.
Pas mal de groupes australiens ont percés ces dernières années. Bien sûr Tame Impala mais aussi Jagwar Ma, PVT, Chet Faker dans un autre genre… Est-ce que vous avez des groupes à nous citer pour qu’on puisse se la péter dans les mois ou années à venir ?
Oui ! Un de mes potes a un groupe : Violent Soho. On les connait depuis 10 ans, ils ont juste explosé cette année en Australie et ça arrive ici aussi. On a même vu cette semaine à Amsterdam un mec avec un t-shirt du groupe.
Je crois les avoir vus sur des affiches mais pas encore en France.
De toute façon, ils ne vont pas tourner prochainement : ils ont des vies de familles assez installés avec des gamins et des mariages très récents. Ils ne peuvent donc pas partir pour 2 mois. Ils l’ont fait dans le passé, notamment avec des grosses tournées aux States. En rentrant de ça, ils se sont remis à la compo et sortis cet album qui fait maintenant qu’ils sont vraiment énormes chez nous. Ca a permis aussi de remettre le rock à sa place chez nous. Ces dernières années, les morceaux rock étaient fortement inspirés par la musique électro. Il y avait de bons groupes mais soit ils ont vieillis, soit ils ont lâché l’affaire.
Maintenant, t’as des ados avec des tatouages Violent Soho donc c’est cool, c’est bien reparti.
Ok, j’ai bien noté le nom, merci pour l’info.
Notre redac’ chef vous a vu et parlé à Anvers et m’a parlé de votre relation particulière avec l’électro française et précisément la techno minimale. Vous pouvez détailler ? (rires)
Shane : Quand je suis allé à Barcelone cette année pendant une dizaine de jours, il y avait 2 français dans l’auberge où j’étais. Soit ils écoutaient du dubstep, soit cette techno minimal’ et c’est tout. Ce n’est pas comme si je n’écoutais que du rock, j’écoute pas mal de genres différents. Là ce n’est pas le genre de son que j’écouterais mais je comprends pourquoi tu peux le faire : ça te met dans un état d’esprit, avant de sortir par exemple.
Ces mecs étaient marrants. Ils avaient un morceau un peu indien sur les bords mais il y avait des passages de guitare. Donc ils me regardaient en disant : « Tu vois Shane, c’est bon ça nan ? » (rires)
Quand on a commencé le groupe, on était vraiment à fond dans la house française. Justice, les groupes Ed Banger…. Encore aujourd’hui, on aime beaucoup ce que fait un mec comme Gesaffelstein.
Simon : D’ailleurs, tout le monde le déteste ici Gesaffelstein, non ? On en a parlé avec des français et on nous a laissé entendre qu’il était pas apprécié.
Non, ça marche plutôt bien pour lui ici. Il fait partie des producteurs du dernier Kanye West, il était partout sur les festivals cet été, son album a ramassé de bonnes critiques, il a de la synchro chez des grosses maisons de haute couture française et il a un Zénith en route. Le gars peut paraître agaçant à cause de son style, de ses costards Yves Saint-Laurent mais globalement, il est plutôt apprécié par tous.
On aime bien ce qu’il fait, c’est assez dur. Y’a un côté très allemand, industriel. On l’a vu à Reading / Leeds et on a bien accroché. On a été « choqué » quand on nous a dit qu’il était horrible.
Ca, j’en sais rien. Ils se sont lancés à 2 en fait. Il a créée un label nommé Bromance avec un de ses potes nommé Brodinski. Ce qui est drôle, c’est que ce gars était dans la promo l’année suivante dans mon école de com’ ! J’ai même un de mes potes qui le prenait en covoit’ pour aller jouer en soirées. Rapidement, il s’est fait connaître à Reims et s’est vu « formé » en partie par Yuksek et ensuite DJ Medhi.
Ah oui , on a entendu parler de Brodinski et on a déjà rencontré Yuksek, on a fait un show avec lui ! Et Kavinsky, il devient quoi ? Il fait encore des trucs ?
Kavinsky, oui il a joué des dates cette année. Après son premier EP, son album a mis du temps à sortir… La rumeur dit qu’il jouait à Call of Duty un peu trop souvent au goût de son label et c’est ce qui explique en partie le nombre d’années entre les morceaux ressortis par Drive et son album. (rires)
Sebastian a mis du temps à sortir son album aussi !
Ouais, sauf que lui il a beaucoup tourné et produit ensuite. Il était sur les albums de Katerine, Woodkid et Sebastien Tellier.
Tu connais Jamaica ?
Oui, bien sûr.
Simon : J’aime beaucoup leur son, c’est cool. D’ailleurs ils ont sortis un nouveau morceau ces derniers jours, je n’ai pas encore eu le temps de l’écouter.
A part ça, est-ce que vous avez essayé à nouveau ce qu’on voit dans le clip de « Mess Up » ?
Simon : Non, pas vraiment. (un peu gêné…)
On boit toujours des saloperies et du Jagermeister bien sûr mais je pense pas refaire ce truc avant un long moment. Même si on nous demande régulièrement de le refaire. (rires)
Quelle est votre blague préférée ? Ou la dernière qui vous ait fait rire.
On était dans le van hier et pour faire passer le temps, on raconte pas mal de conneries mais incapable de me souvenir de l’une d’entre elles.
La dernière : Si je vous dis Aussie Aussie Aussie, vous me dites ? (sorte de cocorico australien, très prisé chez… les beaufs auquel il faut répondre Hoy, Hoy, Hoy !)
Simon : Hoy, Hoy, Hoy ?
Ce n’est pas vraiment notre truc par contre… (rires)
J’ai vu Die Antwoord au Big Day Out, c’était leur première fois en Australie je crois et ils l’ont fait à la fin de chaque chanson ! Mais tout le monde était dingue et leur répondait.
D’ailleurs, je l’avais fait avec un pote à un concert de PVT entre 2 morceaux ici en France et le chanteur ne l’avait pas super bien pris en disant dans le micro que c’était gênant. Je pressentais déjà votre réponse… (rires)
Ca ne m’étonne pas parce que Richard est un ami et c’est plutôt un espèce de dandy british à discuter autour d’un verre de vin. Il n’approuverait jamais ce genre de trucs. (rires)
Mais comment ça se passe pour eux en France ?
Assez bien, ils ne sont pas énormes mais ils tournent dans 5/6 villes à chaque fois et du monde se déplace. Je garde de très bons souvenirs du dernier album, il a reçu de bons retours.
D’ailleurs, on chante dessus et on a pu tourner un peu en Australie à cette époque.
En filant vers un concert épique d’Antemasque, je repars très content de cette grosse demie-heure avec ces 2 mecs beaucoup trop cools en espérant les voir live bientôt. Merci à Pias et surtout à Thomas pour avoir organisé l’interview et pour sa sympathie !